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Il (elle) a dit ...
« C’est avec une vive émotion et une grande tristesse que j’ai appris la tuerie en Italie qui a fait deux morts et des blessés graves parmi nos compatriotes sénégalais vivant en Italie. »
Présentation du candidat
CURRICULUM VITAE DU PROFESSEUR IBRAHIMA FALL
Etat-Civil : Né à Tivaouane en 1942
Marié - Père de 5 enfants Etudes secondaires • 1957 – 1963 Lycée Faidherbe de Saint Louis (Lycée El Hadj Omar El Foutiyou Tall) Brevet d’Etudes du Premier Cycle (1960) Baccalauréat (1963) Etudes supérieures • 1963 - 1967 Licence en Droit public - Faculté de Droit et des Sciences Economiques UCAD • 1968 Diplôme d’Etudes Supérieures de Droit Public - Université de Paris I Panthéon – Sorbonne • 1969 Diplôme d’Etudes Supérieures de Science Politique - Université de Paris I Panthéon –Sorbonne • 1970 Diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po) (Section Relations Internationales) • 1972 Doctorat d’Etat en Droit Public - Université de Paris I Panthéon – Sorbonne • 1973 Diplôme de l’Académie de Droit International de La Haye • 1974 Agrégation de Droit Public et Science Politique des Universités françaises (Paris) Fonctions universitaires • 1969 – 1972 Assistant de Droit Public – Université d’Amiens (France) • 1972 – 1974 Charge d’Enseignement – Université Cheikh Anta Diop de Dakar • 1975 – 1978 Maitre de Conférence agrégé – Université Cheikh Anta Diop de Dakar • 1978 – 2007 Professeur agrégé titulaire – Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Fonctions administratives et gouvernementales • 1975 – 1981 Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques UCAD • 1983 – 1984 Ministre de l’Enseignement Supérieur • 1984 – 1990 Ministre des Affaires Etrangères Fonctions publiques internationales • 1992 – 1997 Sous-secrétaire général aux Droits de l’Homme de l’ONU et directeur général adjoint de l’Office des Nations Unis a Genève (Suisse) • 1997 – 2002 Sous-secrétaire général aux affaires politiques de l’ONU (New-York – USA) En charge des affaires politiques africaines • 2002 – 2007 Sous-secrétaire général et Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Région des Grands Lacs (Nairobi) • 2008 – 2010 Envoyé spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour la Guinée Publications scientifiques – Extraits • Droit constitutionnel et Science politique • La reforme constitutionnelle du 22 février 1970 au Sénégal • Droit constitutionnel et authenticité : Le serment du Président de la République • Sous-développement et démocratie multipartisane : l’expérience du Sénégal • Le rôle des partis politiques dans l’élaboration et la diffusion du droit en Afrique
• Droit international publique et Relations internationales • Contribution a l’étude du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en Afrique • La reconnaissance de la Guinée Bissau et le droit international • Des structures nationales de mise en œuvre du processus d’intégration en Afrique • L’intégration en Afrique de l’Ouest – Défis et perspectives • Des principes et modalités pratiques d’une mise en œuvre coordonnée de l’action des organisations internationales en matière de prévention des conflits • Démocratie et développement dans la politique africaine de François Mitterrand Distinctions académiques honorifiques • Docteur Honoris Causa de l’Universite de Picardie (France) • Docteur Honoris Causa de l’Universite de Fort Hare (Afrique du Sud)
Divers • Co-rédacteur du projet de charte africaine des droits de l’Homme et des peuples • Co-auteur de l’hymne de l’OUA • Coordonateur et porte parole de l’Afrique à la session spécial de l’ONU consacrée à la situation économique critique de l’Afrique (1986) • Coordonateur du projet de rapport du secrétaire général de l’ONU sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique • Secrétaire général de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme (Vienne 1993) • Président honoraire de l’Académie internationale de droit constitutionnel
LES 111 PROPOSITIONS MAJEURES DU PROFESSEUR IBRAHIMA FALL
Programme politique
Réhabiliter les valeurs cardinales
1. Consigner, dans une charte sociopolitique consensuelle, les principes fondamentaux de conduite individuelle et de vie collective
2. Renforcer la famille, l’école, les structures sociales, l’Etat et les dirigeants dans leur rôle de refondation des valeurs et de lutte contre les anti-valeurs
3. Promouvoir l’éducation à la citoyenneté républicaine
Instaurer un régime parlementaire respectueux de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs politiques
4. Mettre en place un pouvoir exécutif avec un gouvernement aux effectifs et au train de vie réduits et responsable devant l’Assemblée Nationale
5. Réhabiliter le pouvoir législatif dans ses fonctions de législation, d’aiguillon et de contrôle de l’action du gouvernement et réduire le nombre de députés de 150 à 100
6. Mettre en place un pouvoir judiciaire indépendant, remplacer l’actuel Conseil Constitutionnel par une Cour Constitutionnelle indépendante, accessible et dotée de pouvoirs étendus
7. Promouvoir une culture d’évaluation des politiques publiques et de gestion transparente du patrimoine et des deniers de l’Etat
8. Obligation de déclaration de patrimoine à l’entrée et à l’expiration de toute fonction publique supérieure ou de gestion de deniers publics
9. Suppression du Sénat, de la Vice-Présidence et la plupart des agences
10. Garantir l’autonomie des corps et mécanismes de contrôle et d’inspection vis-à-vis du pouvoir exécutif et transmettre les rapports aux 3 pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire)
Garantir la transparence et le caractère consensuel du système électoral
11. Remplacement de la CENA par une Haute Autorité des Elections, autonome, apolitique, transparente en charge la préparation et de l’organisation des élections sur la base d’une réforme consensuelle du Code Electoral
Mettre en place un système médiatique professionnel et démocratique
12. Instituer un Haut Conseil du Pluralisme Médiatique, élaborer une politique nationale de soutien aux medias y compris le financement de la presse, abrogation des lois liberticides
Défendre les droits et les libertés
13. Renforcer les sanctions pour les atteintes aux droits des enfants, des femmes et des minorités
14. Mise en place de politiques de discrimination positive pour les catégories sociales vulnérables (handicapés, enfants de la rue, personnes sans domicile fixe…)
Promouvoir la gouvernance locale
15. Appliquer une nouvelle politique d’aménagement du territoire par le remplacement des régions artificielles actuelles par un nombre plus restreint de régions, pôles de développement fondés sur des bases politiques, économiques, sociales et culturelles objectives et viables
16. Renforcer l’autonomie administrative et financière des collectivités locales décentralisées dans le cadre d’une gestion démocratique et transparente
17. Créer la Banque de Développement des Régions
Refaire de la Casamance une région pacifiée et prospère
18. Faire du règlement du conflit en Casamance une sur-priorité, avec le concours de toutes les parties prenantes
19. Lancer les Grands Travaux de la Casamance pour redynamiser les activités socio-économiques en vue de la consolidation de la paix et du développement
20. Renflouer l’épave du Joola et permettre le deuil des familles dans le respect de la mémoire des victimes
21. Situer les responsabilités dans le naufrage du Joola et veiller à ce que justice soit faite
Restaurer le prestige et l’influence de notre diplomatie
22. Réorienter, restructurer et réhabiliter la diplomatie en tant que levier de développement national, de l’intégration africaine, de la coopération internationale et pour la démocratisation de la gouvernance mondiale
23. Orienter les activités économiques vers les secteurs porteurs de croissance et de développement et amplifier le commerce intra-communautaire africain
Faire de la diaspora une entité respectée et qui participe au développement de la Nation
24. Appliquer une nouvelle politique de flux migratoires, y compris en matière de visas, d’assistance et de protection des Sénégalais expatriés
25. Assurer une représentation démocratique des expatriés sénégalais dans les institutions représentatives nationales et améliorer les relations entre les expatriés et le pays
26. Mettre en œuvre des politiques et mécanismes favorables au retour et à la réinsertion des expatriés et créer des conditions attractives pour favoriser les investissements des expatriés au Sénégal
27. Lever, en faveur des expatriés, des diplomates et des fonctionnaires internationaux qui rentrent à titre définitif, l’interdiction d’importation de véhicules de plus de 5 ans d’âge, à raison d’un véhicule par famille
Rendre notre armée plus performante
28. Réhabiliter le génie militaire, doter l’Armée et la Gendarmerie de moyens conséquents
29. Réhabiliter le concept d’Armée-Nation et renforcer le service civique national
■Programme économique
Améliorer la gestion des finances publiques et moderniser la fiscalité
30. Création d’une Haute Autorité de la Fiscalité et simplification des textes et procédures
31. Défiscalisation des salaires déclarés et inférieurs à 100.000 f.cfa dès 2012 et baisse substantielle de de la pression fiscale sur les salaires
32. Numérisation du cadastre et amélioration du rendement de l’impôt foncier
33. Réhabilitation de l’orthodoxie budgétaire et renforcement des contrôles
Faire de notre politique commerciale le socle du développement des PME
34. Mise en place de politiques plus restrictives en matière d’importations pour développer la production nationale, la protéger contre le dumping, la contrefaçon, la fraude afin de réduire notre dépendance vis-à-vis des importations et pour développer nos exportations
35. Développement des actions de contrôle des administrations techniques en les dotant des moyens nécessaires
Faire du secteur privé l’outil privilégié de création de richesses
36. Modification du Code des Marché Publics avec des éléments de discrimination positive en faveur des PME sénégalaises et lutte contre la mal gouvernance et la corruption dans les marchés publics
37. Rationalisation du dispositif d’appui au secteur privé par la réduction des structures, institutions, programmes, projets et restitution au secteur privé de la gestion dudit dispositif d’appui
Faire de l’organisation du financement de la PME un des leviers du développement
38. Création d’une institution dotée de fonds concessionnels et gérée par des privés afin de financer la PME en offrant des services financiers et non financiers
39. Baisse des taux d’intérêt par l’appui aux institutions de micro finance pour la mobilisation de plus de ressources concessionnelles et recours aux techniques de financement avantageux utilisées par les banques et assurances islamiques (mudaraba, morabaha, sukuk...)
Réformer en profondeur l’agriculture
40. Revitalisation des vallées fossiles et construction du Canal du Cayor, protection de l’environnement et des ressources en eau
41. Mise en place d’un fonds national de soutien au monde rural en cas de catastrophe ou de calamités
42. Adopter et appliquer de manière consensuelle une nouvelle politique agricole fondée sur le partenariat avec les organismes paysans représentatifs et ayant entre autres objectifs : l’autosuffisance et la sécurité alimentaire et fondées sur l’encadrement des paysans, la juste rémunération des efforts des producteurs, l’assainissement des circuits de distribution et de commercialisation, la fourniture à temps de semences et d’intrants de qualité
43. Développer l’agriculture écologique et son positionnement sur les marchés extérieurs
Développer notre élevage
44. Développer une structure de formation dédiée aux métiers de l’élevage dans le Ferlo
45. Mise en place de mécanismes incitatifs en termes de stabulation, y compris la création de fermes privées et modernes alliant agriculture et élevage
46. Donner à l’élevage local la priorité absolue en ce qui concerne les sous-produits industriels
47. Articuler, autour des zones de production, des unités pour la transformation des produits de l’élevage afin d’assurer leur valorisation
Protéger nos richesses halieutiques et développer la pêche
48. Formuler et mettre en application une nouvelle politique de pêche fondée sur la sauvegarde et la préservation de la ressource, la transparence dans l’octroi de licences ainsi que sur l’appui et la protection des acteurs nationaux
49. Restaurer les écosystèmes dégradés, procéder à leur régénération par une politique de repeuplement et de repos biologique
50. Développer l’aquaculture dans les eaux fluviales et lacustres
51. Renforcer les infrastructures de base (quai de pêche, équipements de manutention et de transport vers les lieux de transformation ou de commercialisation)
Redresser notre industrie
52. Développer et appuyer l’émergence de pôles agro-industriels par une incitation massive à l’investissement privé et la mobilisation des Sénégalais, diaspora comprise
53. Favoriser la création de PME/PMI dans la fabrication d’appareils électro-ménagers, de produits de quincaillerie, de transformation de produits agricoles et de nouvelles technologies
Encourager l’artisanat
54. Renforcer les capacités des artisans afin d’accélérer leur formalisation ainsi que l’amélioration de leur offre globale par la mutualisation dans l’acquisition de biens et d’équipements
55. Encourager la création de galeries d’art afin de promouvoir les expositions et les exportations
Réorienter notre tourisme
56. Rendre la destination Sénégal plus compétitive en réduisant les taxes prélevées sur les billets d’avion et en les ramenant à un niveau comparable à ceux des pays concurrents
57. Développer le tourisme de découverte avec la création de campements gérés par les populations locales et promouvoir le tourisme national
58. Renforcer la lutte contre le tourisme sexuel et la dépravation des mœurs
Appuyons la culture et le développement des industries culturelles
59. Réhabilitation de notre patrimoine historique et sauvegarde de notre patrimoine informationnel
60. Favoriser la création de bibliothèques et de médiathèques municipales en relation avec les collectivités locales
61. Créer autour des artistes nationaux des événements culturels majeurs afin de repositionner le Sénégal sur la liste des grandes capitales culturelles mondiales
62. Rendre aux artistes la gestion des droits d’auteurs par la dissolution du BSDA et la création d’une société de gestion collective susceptible d’améliorer la collecte des droits, la transparence dans la gestion ainsi que la redistribution et de lutter contre la contrefaçon et la piraterie des œuvres culturelles
Réhabiliter notre politique énergétique
63. Audit de la Sénélec et de tout le secteur énergétique
64. Réhabiliter et assurer le suivi du parc actuel de production
65. Recours aux énergies renouvelables dans toute l’administration
66. Construction de centrales solaires, éoliennes, marémotrices... avec système de complémentarité et de coopération entre la Sénélec et les producteurs privés nationaux
67. Défiscalisation tous les équipements nécessaires aux installations basées sur les énergies renouvelables et appliquer une politique d’efficacité énergétique dans toutes les nouvelles constructions
Modernisation du Sénégal grâce aux TIC
68. Redéfinir le rôle du régulateur (ARTP) qui doit être une structure autonome, transparente et orientée vers la baisse du coût des transactions
69. Encourager la production de contenus éducatifs, culturels, économiques, médicaux le tout en valorisant les langues nationales
70. Faire des TIC le fer de lance dans la gouvernance notamment dans le rapprochement de l’Etat et du citoyen pour toutes les démarches (Etat-Civil, casier judiciaire, déclarations fiscales, foncier…)
71. Généraliser les connexions internet dans tous les espaces publics (ports, aéroports, gares, universités, lycées et collèges, écoles primaires, instituts de formation, hôpitaux, centres de santé…) afin de créer les conditions d’un Sénégal Numérique
Relancer les programmes d’habitat social
72. Réorienter les missions et les activités de l’OHLM, de la SICAP et de la BHS vers la promotion prioritaire du logement social
73. Développer un programme de réaménagement des quartiers et d’assainissement des villes, lutter contre toutes les occupations illégales du domaine public et revoir toutes les affectations faites au cours des 15 dernières années
Mettre à niveau les infrastructures de transport
74. Mettre en place un plan stratégique de réorganisation et de développement des infrastructures de transport avec prise en compte des conditions de confort et de sécurité des passagers
75. Réhabiliter le réseau ferroviaire et désenclaver des régions frontalières, développement de la mobilité Dakar-Banlieue, raccordement des principales viles du Sénégal, faire des ports du Sénégal des voies d’accès et de sortie vers la sous région et réhabiliter le transport fluvial et maritime
76. Repenser toute la politique aérienne nationale, encourager le regroupement des compagnies nationales, non viables, en une compagnie aérienne privée, conçue sur une base au moins régionale.
77. Audit des infrastructures dites de dernière génération
78. Rationalisation du transport urbain et interurbain après concertation avec tous les acteurs, redéfinition du service public et des conditions minimales de sécurité et de confort
79. Réhabilitation des voies secondaires des villes par des travaux à haute intensité de main d’œuvre pour les jeunes à commencer par les routes de la banlieue de Dakar et des capitales régionales comme départementales
80. Mise en place d’un contrôle technique rigoureux et efficace des véhicules et développement d’une offre de véhicules low cost made in Sénégal
Revoir, en profondeur et régulièrement, toute la politique de l’éducation
81. Reprendre les Etats Généraux de l’Education et de la formation et veiller à son actualisation régulière ainsi qu’à la mise en œuvre de toutes les recommandations
82. Rapprocher et éventuellement fusionner l’enseignement en français et en arabe en lieu et place de la séparation actuelle
■Programme social
Assurer l’égalité des chances dès l’enseignement préscolaire
83. Accélération du processus de généralisation du préscolaire public et gratuit, en langues nationales et en français, sur toute l’étendue du territoire national
Faire de l’école primaire une voie du Savoir
84. Mettre en place les infrastructures nécessaires sur tout le territoire national afin de mettre fin au système des flux multiples et aux abris provisoires
85. Introduire l’enseignement des langues nationales en tenant compte des spécificités des terroirs
Repenser la gestion de la fonction publique
86. Revoir le mode de recrutement, la formation et les plans de carrière des enseignants, restaurer la discipline en mettant l’accent sur le civisme et redonner la priorité à l’enseignement public
87. Assurer une gestion démocratique, rationnelle et intégrée de la fonction publique
Valoriser l’enseignement technique
88. Réhabiliter l’enseignement technique et son ouverture aux filières porteuses (agriculture, élevage, TIC, environnement, énergies renouvelables…) en développant les filières scientifiques et techniques
89. Rapprochement de l’enseignement technique et de l’enseignement général en offrant des possibilités de passerelles entre les deux ordres
Former dans l’enseignement supérieur les cadres dont l’Etat, les collectivités locales et le secteur privé ont besoin
90. Révision de la politique de création d’institutions universitaires régionales et création de pôles régionaux d’excellence
91. Mettre un terme à la privatisation rampante de l’université et à son utilisation à des fins mercantiles
92. Décongestionner l’UCAD et assurer une meilleure répartition dans les autres pôles universitaires
Réhabiliter la recherche et le développement
93. Création d’un Centre National de la Recherche Scientifique et Technique définissant et coordonnant l’ensemble de la R & D en une entité unique, décisionnelle, budgétaire, planificatrice et définissant le statut de l’enseignant-chercheur
94. Spécialisation des régions universitaires en fonction des réalités régionales et agrégation des structures de recherche dans la mise en place de pôles de compétitivité
95. Appui de l’enseignement à distance grâce aux réseaux et aux Tics comme outils de désengorgement et de démultiplication du transfert de connaissances et du savoir
Faire de la santé une réelle priorité
96. Réconciliation de la médecine moderne et de la médecine traditionnelle en favorisant leur rapprochement
97. Mutualisation des programmes concernant les grandes endémies afin d’en assurer l’efficience
98. Doter toutes les structures publiques des moyens techniques requis et permettant un bon accueil des patients
99. Rendre effective la prise en charge médicale gratuite des personnes âgées de plus de 60 ans pour les affections et maladies liées au 3ème âge
100. Doter tous les hôpitaux régionaux de toutes les spécialités à raison de deux médecins spécialistes par une politique volontariste
101. Mise en place progressive d’une couverture médicale universelle
Mettre en place une vraie politique en faveur de la jeunesse et du sport
102. Construction de plateaux multifonctionnels (culture, loisirs et sport) dans chaque département dans les cinq prochaines années ainsi que d’une arène nationale de lutte
103. Rendre le stade Assane DIOUF à la jeunesse et aux sportifs en y édifiant le premier plateau multifonctionnel du Sénégal
104. Rationaliser et dépolitiser le dispositif d’appui à l’emploi des jeunes
105. Déclarer le sport d’utilité publique et mettre en place des dispositifs incitatifs afin de permettre le financement accru du sport par les annonceurs
106. Lutter contre la violence dans les stades et le dopage dans le sport
Réformer le foncier pour faciliter l’accès de tous les Sénégalais à la propriété
107. Promouvoir une réforme foncière dans un souci d’utilisation rationnelle, juste, équitable et qui sauvegarde les intérêts des générations actuelles et futures ainsi que le respect du droit d’accès égal pour l’homme et la femme
108. Engager des actions de prévention et de réparation par rapport à l’accaparement actuel des terres
Renforcer la solidarité nationale
109. Elargissement obligatoire de la protection sociale à tout le secteur informel, les artistes, les personnes défavorisées, les journaliers, les intérimaires, des travailleurs sous CDD, les professions libérales…
110. Relèvement des retraites les plus faibles au niveau du SMIG mensuel et mise en place d’un programme d’amélioration des conditions de vie des personnes du 3ème âge
111. Mettre en œuvre une politique volontariste de réduction des prix des denrées de première nécessité appuyée par la combinaison d’une forte baisse des impôts et taxes actuellement prélevés, de l’octroi de subventions et l’exercice d’un contrôle strict par les pouvoirs publics du respect des nouveaux prix.
DECLARATION DE CANDIDATURE DE M. IBRAHIMA FALL
Mes chers compatriotes,
1.Depuis plusieurs années, particulièrement tout au long des quatre dernières années qui ont suivi mon retour au pays en 2007, de nombreux citoyens et citoyennes de tous âges, de toutes catégories sociales et de toutes appartenances politiques, culturelles et religieuses, ainsi que des initiatives collectives m’ont exprimé leur souhait pressant de me compter parmi les candidats à l’élection présidentielle de Février 2012. Récemment, des appels publics en ce sens ont été lancés. Je voudrais ici exprimer à tous et à toutes mes sincères remerciements et ma profonde gratitude pour leur confiance.
2.Après mûre réflexion et de larges consultations, j’ai décidé de répondre favorablement à ces invitations. En conséquence, je suis heureux de porter à votre connaissance ma décision, s il plait à Dieu, de me porter volontaire pour me mettre au service suprême de la Nation en 2012, avec l’espoir que, dans votre grande majorité, vous me ferez l’honneur de porter votre confiance sur ma modeste personne.
3.Ma décision s’inscrit dans le cadre d’une double conviction. En effet, tout comme ceux et celles qui m’ exhortent à faire acte de candidature, j’ai la profonde conviction que les graves difficultés et les multiples problèmes auxquels nous sommes confrontés sont les manifestations d’une crise qui affecte, chaque jour davantage, tous les citoyens et tous les secteurs d’activité, et que cette crise risque de précipiter notre Nation dans le chaos si rien n’est fait, rapidement, pour redresser la situation. Mais une égale conviction m’habite aussi que nous avons, en tant que nation, les ressources humaines nécessaires pour relever ces défis. Tous et toutes ensemble, hommes et femmes, jeunes , adultes et personnes du troisième âge, citoyens apolitiques et citoyens engagés dans l’action politique, militants et dirigeants de partis politiques, militaires et paramilitaires, acteurs sociaux et économiques, autorités religieuses et coutumières, mobilisés comme un seul homme, nous pouvons mettre un terme à l’actuelle politique délibérée de perversion des valeurs cardinales de notre patrimoine culturel, de délabrement avancé de notre économie et de détérioration continue de nos conditions de vie. Tous et toutes, dans un élan unitaire et solidaire, nous pouvons redresser la situation présente, remettre le pays debout et conduire les réforme, voire les ruptures politiques, économiques, sociales et culturelles nécessaires pour répondre aux aspirations et attentes légitimes de nos braves populations.
14.C’est fort de cette double conviction que je me présente à l’élection présidentielle prochaine, en qualité de candidat libre et que j’aspire à être un candidat libre de large consensus. C’est aussi pourquoi je suis ouvert, que je resterai ouvert et que je lance un appel pressant à tous les vrais patriotes pour une alliance forte de tous ceux et de toutes celles - individus, groupes, partis politiques, organisations socio-économiques, culturelles, coutumières et religieuses - qui sont mus par une volonté forte, désintéressée et exclusivement tournée vers le service des intérêts supérieurs de notre nation.
5.Dans le cadre de cette alliance de large portée, le programme que je soumettrai à l’appréciation de mes compatriotes et que je mettrai en application si le peuple décide de me conférer le privilège d’être le serviteur de la Nation, sera adossé aux Conclusions des Assises nationales et à la Charte de gouvernance démocratique issue des mêmes Assises. Ce programme, dont les détails seront précisés dans un proche avenir, a pour soubassement, notamment, la réhabilitation de nos valeurs cardinales, aujourd’hui perverties, d’honnêteté, de probité, de courage, de culte du mérite, de foi, de justice, de solidarité et de préservation de la famille. Ce programme porte sur le redressement et l’amélioration durable de notre situation sociale et économique ; la refondation de notre système de gouvernance politique ; la réforme de notre système judiciaire ; la mise en œuvre d’une politique de développement rural centrée sur des priorités nationales dégagées et mises en application avec le concours les organisations professionnelles représentatives des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs ; la promotion d’un secteur privé national performant ; la réforme en profondeur du secteur de la santé publique aujourd’hui sinistré, ainsi que de celui de l’éducation et de la formation qui est en délabrement avancé ; l’assainissement de notre administration pour en faire une administration efficace, neutre, fondée sur la compétence, le mérite et la justice : l’élaboration et la mise en œuvre d une politique nationale concertée de sauvegarde et de protection de l’environnement, y compris la réhabilitation des zones d’habitat viables victimes ou menacées par des catastrophes naturels.
6.La recherche de la paix en Casamance représente un volet politique majeur de mon programme, volet dont l’exécution associera toutes les parties prenantes et les bonnes volontés, au premier rang desquelles les ressortissants de cette région, afin de trouver, dans les meilleurs délais, une fin définitive à un conflit qui n’a que trop duré, afin de promouvoir la reconstruction et le développement de cette région phare qui regorge d’importantes ressources humaines ainsi que de grandes potentialités agricoles, industrielles et touristiques, afin de redonner à la Casamance son rôle moteur, dans le cadre d un aménagement territorial national mieux articulé.
7.Le fléau national actuel qu’’est le chômage massif et sans perspective de solution durable des jeunes ainsi que des femmes, sans oublier les personnes handicapées, de même que la situation précaire des marchands ambulants et d’autres opérateurs du secteur de l économie informelle, le sort des enfants dans la rue, l’intégration dans notre système éducatif d’une partie importante de notre jeunesse, aujourd’hui marginalisée, parce qu’elle a choisi de faire son cursus dans des écoles en langue arabe, sont un autre axe majeur de mon programme. A cet égard, concernant les jeunes, un sous-programme spécial est prévu, dont une des composantes porte sur l’emploi des jeunes. Dans ce cadre, s’agissant des jeunes diplômés chômeurs, leur insertion professionnelle fera l’objet d’une politique vigoureuse et multi sectorielle d’incitation des entreprises à l’embauche, de promotion encadrée de petites entreprises, ainsi que de recrutement dans les services publics, le tout sur la base du mérite et de la compétence, à l’exclusion de toute discrimination, de tout favoritisme, de toute corruption et de tout népotisme.
Quant aux jeunes non diplômés, la réalisation de grands travaux publics, pourvoyeurs d’emplois massifs et durables et confiés à des entreprises nationales, et l’aménagement à grande échelle de formations professionnelles diversifiées, contribueront, de concert avec d’autres initiatives, à faciliter leur insertion dans le monde du travail, dans le respect de leurs aptitudes et de leur dignité.
8.Face à la situation intolérable d’aggravation de la pauvreté des travailleurs et des ménages réduits à l’indigence, en raison notamment des prix excessifs et incontrôlés des denrées de première nécessité et de la détérioration des services sociaux de base, mon programme envisage, entre autres aspects d’une politique de lutte contre la précarité, d’une part, la réduction des prix grâce à une diminution importante des impôts et taxes opérés par les Pouvoirs publics et, d autre part, le respect strict, par tous, de la baisse et de la stabilisation des prix, sous le contrôle effectif et rigoureux d’un service national du contrôle économique renforcé et rendu opérationnel sur l’étendue du pays, le tout sous la vigilance citoyenne de consommateurs organisés à la base.
9.A cet égard, notre approche programmatique du développement agricole privilégie les cultures vivrières et la transformation des produits agricoles en vue d’assurer une autosuffisance et une sécurité alimentaires réelles, notamment concernant le riz. S’agissant des cultures de rente en général, de l’arachide en particulier, les filières seront réformées avec la volonté de les assainir et de moraliser les circuits commerciaux, en partenariat avec des organismes paysans représentatifs et sous le contrôle des autorités publiques, dans la transparence, et avec une juste rémunération des efforts des producteurs. Dans ce cadre, notre politique agricole mettra en œuvre un système de crédit agricole, un programme agricole et des circuits de commercialisation performants qui seront à jamais débarrassés d’intermédiaires prédateurs et des effets catastrophiques des campagnes agricoles et de commercialisation improvisées. Quant à l’horticulture et à l’aviculture, leur développement et leur rentabilité seront encouragés, selon les mêmes principes de gestion, dans la transparence et la démocratie participative.
10.S’agissant de la grave crise énergétique qui plonge notre pays dans l’obscurité et l’insécurité depuis plus d’une décennie et qu’’aggravent chaque jour les incohérences d’une politique gouvernementale de tâtonnement qui plombe les activités industrielles et artisanales ainsi que les ménages par des délestages intempestifs d’un autre âge, crise énergétique qui symbolise tout à la fois l absence de vision, la prévarication et la marginalisation de l’expertise nationale, mon programme entend y mettre un terme définitif par une politique délibérément volontariste fondée sur un plan à court et moyen termes de réhabilitation du parc actuel et sur le recours systématique aux énergies renouvelables, notamment à l’énergie solaire dont la nature a si généreusement doté notre pays. La mise en œuvre de cette politique énergétique empruntera une démarche novatrice de partenariat associant Pouvoirs publics, investisseurs privés nationaux et représentants attitrés des consommateurs.
11.La situation des Sénégalais vivant à l’extérieur pour des raisons d’études, de travail ou de résidence occupe aussi un volet important de mon programme, s’agissant – notamment – de leur sécurité, de leur assistance et de leur protection ainsi que de la facilitation de leur accueil et de leur réinsertion à leur retour. Par ailleurs, l’Etat mettra en œuvre une politique de soutien et d’appui de la remarquable contribution de nos compatriotes émigrés à l’amélioration des conditions de bien-être économique et social de leurs familles et de leurs communautés d’origine. De même, un accent particulier sera mis sur le rôle et la place de notre diaspora dans les institutions chargées de la détermination et de la conduite de la politique nationale et du développement socio- économique du pays, à la mesure de la contribution stratégique que nos frères et sœurs vivant à l’extérieur apportent au développement de la nation. Cette politique de protection et de revalorisation de nos ressources humaines vivant en dehors de nos frontières sera renforcée par une diplomatie active de restauration du prestige politique, culturel et diplomatique de notre pays dans le concert des nations en Afrique et dans le monde.
12.La refondation de notre système de gouvernance politique occupe une place centrale dans notre programme, avec la réduction du train de vie de l’Etat marquée par l’assainissement des finances publiques, la suppression du Sénat et des innombrables et inutiles agences, la diminution drastique de la taille du Gouvernement ainsi que des effectifs pléthoriques de la Présidence de la République et de l’Assemblée Nationale, la suppression des dépenses de prestige, le strict contrôle des dépenses budgétaires, etc. L’utilisationjudicieuse des énormes ressources financières ainsi économisées permettra, en priorité, de répondre aux besoins socio-économiques prioritaires des couches laborieuses de la Nation. Cette refondation de notre système de gouvernance politique sera aussi marquée par la suppression de l’actuel régime présidentialiste- dans lequel le Président de la République concentre l’essentiel des pouvoirs- et son remplacement par un régime politique de type parlementaire, dont les Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire seront séparés et équilibrés, avec, en particulier, une Assemblée réhabilitée dans ses fonctions de législation, d’aiguillon et de contrôle de l’action gouvernementale ; une magistrature indépendante ; des corps de contrôle et d’inspection autonomes vis-à-vis de toute sujétion politique. Enfin tout dépositaire de la puissance publique sera soumis à l’obligation de rendre compte de sa gestion, et sur toute autorité supérieure pèsera une obligation de déclaration de son patrimoine à l’entrée et à l’expiration de ses fonctions, dans le cadre d’une réhabilitation des valeurs cardinales de probité, de droiture et de justice, ainsi que d’une moralisation de l’utilisation des ressources nationales par les agents de l’Etat, au premier rang desquels le Président de la République et les membres du Gouvernement.
13.Les indications limitatives de programme de gouvernement qui précèdent se veulent une illustration de notre volonté de redressement de la situation actuelle de crise morale, culturelle, sociale, économique et politique de notre pays et de sa transformation en une vaste entreprise de réarmement moral et de promotion d’un développement durable fondé sur les priorités des aspirations de notre peuple. Ces indications seront, le moment venu, suivies et précisées par le programme détaillé de gouvernement que nous nous engageons à mettre en œuvre si les électeurs portent leur choix sur notre personne, et ce programme sera assorti de 111 propositions d’actions concrètes à réaliser selon un calendrier d’exécution.
14.Avant de terminer, je voudrais rappeler qu’il est essentiel que la préparation et la tenue de l’élection présidentielle se déroulent dans un climat apaisé, dans la transparence et le respect des droits de tous. Cela signifie, entre autres, le droit de tous les électeurs en âge de voter, notamment les 1.300.000 jeunes gens et jeunes filles qui sont devenus majeurs, de se voir délivrer les cartes d’identité et d’électeur, qui sont nécessaires pour leur inscription sur les listes électorales. Les autorités administratives ont le devoir de leur délivrer ces documents avec diligence et de faire procéder à leur inscription avec célérité. J’exhorte donc les citoyens et citoyennes concernés à exiger, y compris par tous les moyens à leur disposition, le respect de ces droits que leur confère la Constitution. Je lance aussi un appel aux Pouvoirs publics pour l’accélération des procédures de délivrance de ces cartes d’identité et d’électeur. De même, compte tenu des retards constatés, il est souhaitable de prolonger les délais d’inscription sur les listes électorales jusqu’au 30 septembre, afin que les jeunes électeurs et électrices potentiels, dont certains sont actuellement occupés par la préparation des examens et compositions de fin d’année et d4autres sont occupés par les travaux des champs, puissent mettre pleinement à profit ce délai supplémentaire pour se consacrer aux formalités d’inscription.
15.Mes chers compatriotes, si nous voulons mettre un terme à la situation actuelle de déliquescence morale et de détérioration continue de nos conditions sociales et économiques de vie, et si nous voulons être les acteurs de notre propre développement, nous n avons pas d’autre choix que de prendre en charge notre propre destin, c est à dire de nous lever comme un seul homme, de nous organiser dans le cadre de structures simples mais efficaces, d’ imposer notre volonté de redressement et d’implorer Dieu de nous assister à réaliser nos aspirations. C’est pourquoi, en terminant, je voudrais lancer un appel pressant à tous les patriotes, qui partagent notre démarche et qui souhaitent se joindre à nous, pour qu’ ils se concertent et s’organisent au niveau de chaque famille, de chaque quartier et de chaque ville, en Cellules et Comités de soutien de la présente candidature, la création et le fonctionnement de ces structures devant se faire de manière autonome, sur la base du volontariat et de l’engagement désintéressé au service des seuls intérêts supérieurs de la Nation.
« TAXAW TEMM CI JUBAL, JUBANTI, NAATAL ASKANWI. » Je vous remercie de votre aimable
Cette campagne sera aussi forte que nos bénévoles - des gens comme vous de tous le Senegal et de la Diaspora qui sont disposés à donner de leur temps et leurs talents pour continuer à changer notre pays pour le mieux.
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