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Présentation du candidat
Mor DIENG est un sénégalais. Expert-comptable de profession, il est le Directeur Associé d'un cabinet d'audit et d'expertise comptable international, le cabinet AKM. Avant cela Monsieur DIENG a été le chef comptable de la SONATEL de 1991 à 1997, et dont il a dirigé le syndicat des cadres (1994 à 1997). Il a aussi été le Directeur Administratif et Financier du PAPEL, un programme d'appui à l'élevage financé par la BAD à hauteur de plusieurs milliards de francs CFA. Il est le Secrétaire Général de la Confédération Générale des Cadres et du Personnel d’encadrement du Sénégal (COGES), qui regroupe essentiellement des cadres de la SONATEL, de la SENELEC, et du Chemin de fer, depuis 1999. Politiquement, il est de ces cadres qui n'avaient jamais fait de politique de leur vie, jusqu'en 1999 où il est approché par Moustapha NIASSE et s'est engagé à ses coté. Il a dirigé l'alliance des cadres de l'AFP jusqu'en 2006, où il a quitté cette formation politique pour créer son parti, YAAKAAR, le parti de l’espoir. |
Fiche Personnelle
Mor Dieng | |
YAAKAAR, le Parti de l’Espoir | |
2007 | |
Yaakaar, Espoir, | |
Directeur Associé au Cabinet d’Audit et d’Expertise Comptable AKM-Audit & Conseils | |
La politique aux services des populations | |
Yaakaar.sn |
Infos de contact du candidat
Mor Dieng | |
Send Email | |
Villa n°98 Cité Air Afrique Golf Nord Est | |
99000 | |
Diourbel | |
33 877 96 03 | |
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Le Programme du Candidat
Yaakaar est un parti de rupture, qui se fonde sur des valeurs et des principes comme le travail, l’éthique, la démocratie. Il s’érige contre une certaine pratique de la politique, faisant de celle si un métier et donnant naissance à ce qu’on appelle les politiciens professionnels. Selon nous, une personne doit travailler, avoir un métier, lui permettant d’asseoir sa dignité. Yaakaar est très attaché à la maxime qui dit : « le travail anoblit ». Le ciment de notre parti ce sont les valeurs qu’il défend, et les principes qui fondent ses idées et ses actions. La politique de Yaakaar se résume en une phrase : « Confiez nous les fonds publics, nous les gérerons au mieux de vos intérêts ». En effet chaque citoyen, ou résident, de notre pays participe à la création de ressources publiques qui alimentent les comptes du trésor. Que ce soit par les taxes indirectes comme la TVA, les impôts directs (sur les salaires, sur la fortune, sur les biens immobiliers, etc.), les droits de douane (portuaires, aéroportuaires, terrestres, etc.), les droits d’enregistrement (sur les actes, contrats, etc.). Cet argent collecté (Ressources publiques) permet de faire face à des dépenses publiques comme : Þ La rémunération, l’équipement et la prise en charge du Président de la République, des ministres, des députés, des sénateurs, des fonctionnaires ; la construction des routes, autoroutes, tunnels, échangeurs ; le financement de l’éducation et de la santé publique ; le soutien des agriculteurs pour le développement du secteur ; le financement de la justice ; la construction du nouveau Théâtre National, du Monument de la Renaissance, l’organisation du FESMAN, etc. Pour Yaakaar, les ressources publiques doivent être investies, en priorité, dans des secteurs clé, de façon à mener le Sénégal vers le développement. Nous avons ainsi identifié six (6) secteurs qui constituent, à notre avis, les secteurs prioritaires pour aller vers un développement durable. L’éducation et la formation ; la santé ; l’agriculture ; les infrastructures ; la justice ; l’emploi. Nous préconisons donc des investissements importants dans les secteurs prioritaires, avec des programmes et une politique pratiques et efficaces, des objectifs clairs, précis et à notre portée. YAAKAAR, le Parti de l’Espoir Yaakaar est un parti de rupture, qui se fonde sur des valeurs et des principes comme le travail, l’éthique, la démocratie. Il s’érige contre une certaine pratique de la politique, faisant de celle si un métier et donnant naissance à ce qu’on appelle les politiciens professionnels. Selon nous, une personne doit travailler, avoir un métier, lui permettant d’asseoir sa dignité. Yaakaar est très attaché à la maxime qui dit : « le travail anoblit ». Le ciment de notre parti ce sont les valeurs qu’il défend, et les principes qui fondent ses idées et ses actions. La politique de Yaakaar se résume en une phrase : « Confiez nous les fonds publics, nous les gérerons au mieux de vos intérêts ». En effet chaque citoyen, ou résident, de notre pays participe à la création de ressources publiques qui alimentent les comptes du trésor. Que ce soit par les taxes indirectes comme la TVA, les impôts directs (sur les salaires, sur la fortune, sur les biens immobiliers, etc.), les droits de douane (portuaires, aéroportuaires, terrestres, etc.), les droits d’enregistrement (sur les actes, contrats, etc.). Cet argent collecté (Ressources publiques) permet de faire face à des dépenses publiques comme :
Pour Yaakaar, les ressources publiques doivent être investies, en priorité, dans des secteurs clé, de façon à mener le Sénégal vers le développement. Nous avons ainsi identifié six (6) secteurs qui constituent, à notre avis, les secteurs prioritaires pour aller vers un développement durable.
Nous préconisons donc des investissements importants dans les secteurs prioritaires, avec des programmes et une politique pratiques et efficaces, des objectifs clairs, précis et à notre portée.
L’EDUCATION ET LA FORMATION Le savoir est à la base du développement. C’est le savoir qui permet de faire marcher les voitures, de faire voler des avions, de disposer d’énergie provenant de différentes sources et en quantité suffisante pour répondre aux besoins des entreprises et des ménages, de soigner les malades, de prévoir la météo, de construire des immeubles, des voies ferrées, des réseaux de tramway, des ponts, de soigner les malades, de développer l’agriculture, d’avoir de bons maçons, de bons menuisiers, de bons mécaniciens, de bons tailleurs, de bons artisans, d’aller dans l’espace, etc. Malheureusement, l’éducation et la formation sont dans l’impasse au Sénégal. L’enseignement public est à genou, entre la perte de qualité de l’enseignement et la déliquescence des infrastructures dédiées à celle-ci. Aujourd’hui seuls les enfants des sénégalais nantis ont droit à une bonne éducation et à une bonne formation. Cela est dû au fait que seuls les écoles privés offrent aujourd’hui un enseignement de qualité. Pourtant ils y a quelques dizaines d’années, seuls les élèves ayant échoué dans les écoles publiques allaient dans le privé. L’enseignement dans le public était de bonne qualité. Les enseignants étaient compétents (ceux sont les meilleurs qui sortaient des concours qui étaient choisis pour l’enseignement), ils aimaient leur métier et le respectaient (c’étaient des modèles pour toute la société), à qui l’Etat donnait des moyens suffisants. Les élèves étaient mis dans de bonnes conditions de travail, l’enseignement était gratuit, l’Etat fournissait les manuels scolaires, les cahiers, les stylos, et autres matériels didactiques. Au lycée ils étaient dans les internats, ils étaient logés, nourris, vêtus, soignés, et les meilleurs avaient même des bourses. Ils étaient tous dans les mêmes conditions et seul le travail faisait la différence. Dans un tel système, le fils du charretier avait les mêmes chances de réussir que celui du médecin, du notaire ou du ministre. Aujourd’hui les écoles publiques sont dans un état de délabrement tel qu’elles constituent un danger même pour les enseignants et les élèves. Les classes ont des effectifs pléthoriques qui ne permettent pas à l’enseignant de connaitre tous ses élèves, encore moins de les suivre et de corriger leurs lacunes. Ces mêmes enseignants sont aujourd’hui recrutés à la volée sur des critères purement partisans. En effet, avec le système des quotas, on a vu l’enseignement public recruter des milliers d’enseignants sur la base de leur appartenance politique, ou de leurs accointances avec tel ou tel autorité publique. Et ils sont envoyés dans les salles de classe après seulement quelques mois de formation. De plus les élèves sont maintenant obligés de payer une inscription, d’acheter le matériel scolaire (cahiers, stylos, ardoises, craie, etc.). Ainsi les enfants issus de familles pauvres (65% de la population), ne pouvant faire face à toutes ces dépenses, ne suivent plus à partir d’un certain stade et sont souvent contraints d’abandonner cette école qui ne leur offre aucune perspective. Ils aident alors leur père dans son travail, en espérant prendre la suite lorsque celui-ci ne pourra plus assurer le travail. Ce qui conduit au phénomène de reproduction sociale auquel on assiste actuellement. Le fils du charretier devient charretier, celui du lutteur devient lutteur, celui du notaire devient notaire, et même le fils du président souhaite devenir président. On dit que « pour briser une chaine, il faut briser son maillon le plus faible », mais pour renforcer une chaine aussi il suffit de renforcer son maillon le plus faible. Développer l’éducation et la formation au Sénégal revient à renforcer donc l’enseignement public dans un premier temps. Il faut investir en force dans la construction d’écoles, de lycées, d’universités sur toute l’étendue du territoire, recruter les enseignants sur les critères de performance et leur assurer une bonne formation, rendre de nouveau gratuite l’école publique, fournir aux élèves les manuels, et le matériel scolaire à suffisance, recréer les internats sur la base du mérite pour avoir une pépinière des futures élites. De ce fait on redonne à tous les élèves les mêmes chances de réussir et au fils du cordonnier l’espoir de devenir un jour pilote de ligne, notaire, architecte ou Président de la république. LA SANTE L’Etat a le devoir d’assurer l’intégrité physique des populations. Une population en bonne santé est une population plus productive. Au Sénégal le secteur de la santé est un véritable imbroglio pour les populations. Une sorte de chaudron de la sorcière dans laquelle le citoyen lambda se démène, et souvent patauge, pour avoir accès à ce qui est un droit fondamental de l’être humain : des soins lorsqu’il est malade. Les structures de santé fonctionnent aujourd’hui comme des cabinets financiers ou la rentabilité prime sur le serment d’Hippocrate. Quand on arrive dans un hôpital la première chose qu’on vous demande c’est d’aller prendre un billet, ensuite viennent les questions administratives du genre « Qui va payer ?», « Il faut aller chercher son carnet de santé », « …imputation budgétaire », ensuite il faut faire une échographie, il faut payer avant, puis des analyses, il faut encore payer avant, il faut acheter l’alcool, le coton, les piqures, les compresses, etc. Pendant ce temps le malade qui souffre le martyre est abandonné à son triste sort. Et si par malheur il y laisse la vie, l’hôpital est pressé de l’emmener à la morgue pour réclamer le paiement de la facture avant de restituer le corps. Dans les Comités de Direction de ces hôpitaux, on discute plus du chiffre d’affaire des différents services que des cas traités ou même des cas reçus, ou encore du manque de gants, de seringue ou d’aspirine dans ces services-là. Les Docteurs et Professeurs font maintenant des consultations privés dans l’enceinte même des hôpitaux publiques. Si vous appelez pour prendre rendez-vous n’oubliez surtout pas de préciser si c’est une consultation publique que vous voulez ou plutôt une consultation privée dans l’hôpital publique. Les personnes qui vivent en milieu rural sont le plus à plaindre. Elles sont obligées de parcourir des centaines de kilomètres pour rejoindre la structure sanitaire la plus proche. Une fois sur place, c’est encore le même cirque, billet, carnets de santé, échographies, analyses, ordonnances, etc. La première mesure à prendre au Sénégal pour rendre notre système sanitaire performant c’est d’assurer une bonne couverture sanitaire sur toute l’étendue du territoire national. Il faut construire des structures sanitaires de base partout où les populations font de longues distances pour avoir accès aux soins. Il faut construire un hôpital de niveau 1, suffisamment doté en matériel et en personnel, avec tout le plateau technique nécessaire, dans chaque capitale régionale. De plus il faut remettre le malade au centre des attentions dans ces structures de santé et sa prise en charge doit être immédiate, les questions administratives pouvant attendre que sa vie ne soit plus en danger ou que son mal soit au moins soulagé. De plus un mécanisme doit être mis en place pour que les personnes qui n’ont pas les moyens de payer leurs soins, ou d’acheter leurs ordonnances, soient prises en charge par l’état, puisqu’elles contribuent à la constitution des ressources publiques. Aujourd’hui le Président de la République vit dans le palais de la république du Sénégal, il ne paye ni eau, ni électricité, ni téléphone, il est logé, nourri, blanchi, quand il est malade, on le met dans l’avion présidentiel du Sénégal, l’état paye le carburant, les pilotes, les médecins qui le soigne à l’étranger, le tout avec l’argent du contribuable sénégalais. Nous n’avons rien contre ! En tant que Président de la République, sa santé doit être assurée. Mais nous trouvons indécent qu’à côté, des citoyens sénégalais meurent chaque jour parce qu’ils n’ont pas Dix Mille Francs pour acheter leur ordonnance, ou de quoi payer pour être traités contre le palu à l’hôpital d’à côté. Ce malade doit être reçu et traité dans n’importe quelle structure sanitaire, et s’il n’a pas les moyens de payer cette prise en charge, que la facture soit payée par l’Etat. Lorsqu’il est avéré qu’une personne n’a pas les moyens d’acheter son ordonnance, on doit pouvoir lui donner un billet qui lui permette de prendre ses médicaments dans n’importe quelle pharmacie, médicaments que l’Etat va payer. En outre, il faut une meilleure gestion des programmes de santé, avec une meilleure affectation des ressources, fonction des besoins sanitaires, de l’efficience des programmes et de l’accessibilité des objectifs fixés, une meilleure gestion des approvisionnements, des chaines de froid, etc. L’AGRICULTURE 70 à 80% de la population sénégalaise est agricole. Nous parlons, bien entendu, de l’agriculture au sens large du terme, englobant l’agriculture proprement dite et l’élevage. Cela fait 50 ans que nous sommes indépendants et jusqu’à présent nous importons du riz pour notre consommation, enrichissant des agriculteurs thaïlandais, pakistanais, indiens, au détriment des agriculteurs locaux. Pourtant pour cultivé le riz il faut des terres, de l’eau des semences de qualité, des intrants, des équipements et des hommes. Rien qui nous manque ici pour le faire, sinon la volonté politique. 70% des sénégalais prennent du lait au petit déjeuner, le vendredi soir après le thiéré, et le dimanche soir au diner avec le « lakh », le « sombi », le « thiakri », etc. Pourtant tout l’essentiel de ce lait nous vient de l’extérieur, alors que nous avons des éleveurs qui peuvent couvrir nos besoins s’ils sont appuyés. En Europe nous voyons des éleveurs qui ont des vaches qui leur donnent 50 litres de lait par jour chacune. Ici les éleveurs font ½ litre de lait par jour et par tête. Pourtant quand nous allons dans les Niayes, à Sangalkam par exemple, il y a des milliardaires qui ont des vaches qui produisent 50 litres par jour. Il faut donc Investir en masse dans l’agriculture, objectif : ne plus importer du riz d’ici 5 ans. Il suffit de recruter 100 000 jeunes, de leur donner une bonne formation sur les techniques agricoles, des équipements modernes, de la semence à la commercialisation, en passant par l’entretien, la récolte, la conservation, et même la transformation. On pourrait convenir avec ces jeunes d’une rémunération forfaitaire, de 50 000 Francs par mois par exemple, sachant qu’à la fin du programme ils auront reçu une bonne formation, donc un métier, des tracteurs, des semences, des intrants, et même des terres qui leur appartiendront ou seront mise à leur disposition dans la région du Fleuve Sénégal et la région naturelle de la Casamance. 100 000 jeunes à raison de 50 000 francs par mois et par personne ça nous fait à peine 60 Milliards par an. Nous devons aussi permettre aux éleveurs d’avoir accès à ces vaches qui fournissent 50 litres de lait par jour. Nous devons aussi les former en techniques de rentabilisation de leur activité, par l’amélioration de leur productivité, la conservation, le traitement, la transformation et la commercialisation de leurs produits. De cette façon nous n’importerons plus de riz ni de lait au Sénégal, l’agriculture, comme l’élevage auront été professionnalisés, et les agriculteurs et les éleveurs pourrons vivre librement et décemment de leur travail. Cette stratégie contribue à l’amélioration de notre balance commerciale, nous garantie une autosuffisance alimentaire, fixe les populations sur leurs terroirs et développe le monde rural. C’est une des meilleures formules pour lutter contre la pauvreté. LES INFRASTRUCTURES Avec le développement des industries et du secteur des services, dans une économie globalisée, les infrastructures sont devenues un secteur clé du développement. Ce secteur regroupe les routes, autoroutes, chemin de fer, ports, aéroport, mais aussi le téléphone, internet, et à un degré plus basique, l’eau, l’électricité, etc. Depuis une dizaine d’années beaucoup de fonds ont été investis dans les infrastructures, mais cela c’est fait dans un mépris total du droit et du besoin de tous les sénégalais, de ces infrastructures. En effet 90% des investissements dans le secteur des infrastructures se concentre à Dakar, plus spécifiquement dans sa partie la moins habitée, la corniche ouest et ses environs, qui compte l’ensemble des quartiers huppés de la capitale. Investissements qui ont donné lieu au pillage le plus effronté des ressources de notre pays depuis son accession à l’indépendance, avec son lot de malversations financières, de sur facturations, de passations de marchés douteuses et frauduleuses, de pillage du patrimoine foncier de l’Etat et du domaine maritime sénégalais. Pendant ce temps dans l’intérieur du pays les sénégalais sont obligés de faire des heures de route à dos d’âne ou de cheval, sur des pistes de sable ou de latérite pour les plus chanceux d’entre eux, pour relier le poste de santé le plus proche, des femmes font des dizaine, de kilomètres pour aller chercher de l’eau potable, les enfants de même pour aller à l’école, chercher du bois pour s’éclairer et se réchauffer le soir. Le chemin de fer est démembré et les rails démonté pour être vendus comme de la ferraille, dans un pays où, à l’ère de l’indépendance, on avait tous les jours, un train qui faisait Dakar-Saint Louis, Dakar-Kaolack, Dakar-Tambacounda, Louga-Linguère, Dakar- Touba, il y avait le DN (Dakar-Niger) qui allait jusqu’à Bamako. Aujourd’hui tout cela a disparu. Le Sénégal depuis son indépendance, et malgré sa position géographique à tout point de vue stratégique, n’a qu’un seul aéroport international et un seul port international. Mais l’électricité est le cas le plus alarmant et le plus révoltant de ce secteur des infrastructures, avec un taux d’électrification très et des délestages intempestifs dans les zones électrifiées qui manquent d’électricité pendant 12h à 18h par jour. Il faut donc repenser entièrement notre politique en matière d’investissement, en mettant la priorité sur l’extension du réseau routier sur toute l’étendue du territoire national, permettant à chaque Sénégalais d’aller d’un point A à un point B sur des routes sures, larges, de qualité et qui durent. Il faut réhabiliter le chemin de fer et créer de nouvelles lignes pour desservir toutes les capitales régionales, et faciliter une circulation rapide des personnes et des biens, permettant par la même de réduire la circulation sur les routes nationales et départementales qui sont souvent le théâtre d’accidents graves, surtout avec les gros porteurs et les transporteurs, et la pollution de l’air. Construire une voie ferrée entre Dakar et Kidira nous couterait environ 100 Milliards de FCFA, là où le FESMAN et le monument de la renaissance nous ont couté plus. Une nouvelle ligne sur l’axe nord permettra de désengorger définitivement la Région du Fleuve Sénégal.IL faut assurer la desserte en eau potable de toutes les localités du pays, de sorte que les femmes n’aient plus à faire des kilomètres pour chercher de l’eau. Il faut électrifier chaque village, s’orienter vers les sources d’énergies renouvelables (solaire, biocarburant, éolienne, hydro-électrique, etc.), et assurer une continuité du service. Il n’est pas normal qu’après 50 ans d’indépendance on manque de courant plus de la moitié du temps, avec une société qui détient le monopole en matière de fourniture d’électricité, un parc de plus de 800 000 abonnés, qui payent tous les deux mois des factures qui très souvent sont sur évaluées. Parce que ceux qui ne payent pas sont coupés !!! IL y a donc là un problème de gestion de cette société qu’il faut régler. De plus au Sénégal nous avons toute sorte d’énergie renouvelable : du soleil 365 jours sur 365 (énergie solaire), le fleuve Sénégal (énergie hydro électrique), une large façade Atlantique (énergie éolienne).Il faut tirer profit de ces sources d’énergie afin d’assurer notre autonomie énergétique. LA JUSTICE Si le Sénégal était une voie ferrée, on pourrait comparer la justice aux rails. Quand on a une bonne locomotive (des dirigeants de qualité qui savent où ils veulent aller), les wagons (une population qui est en phase avec ses dirigeants), tout ce qui reste c’est d’avoir les rails pour les mener à bon port. La justice c’est donc le cadre sur lequel tout le monde doit se tenir pour qu’en bonne intelligence chaque composante du pays puisse jouer sa partition sans gêner les autres ou leur porter préjudice, afin que nous atteignions notre objectif commun : le développement de notre pays. Au Sénégal, le bâtonnier de l’ordre des avocats a déclaré, à l’occasion de l’ouverture solennelle des Cours et tribunaux que « au Sénégal la justice est à deux vitesses…les sénégalais souhaiteraient avoir une justice en laquelle ils ont confiance ». En effet le contribuable sénégalais n’a pas confiance en sa justice parce que celle-ci sévit ou pas, selon que l’on est une personne importante ou non. Il y a une justice pour les riches, faite de tractations, de corruptions, d’interventions et de pressions du ministre, du politicien ou du marabout, et une justice des pauvres, implacable et impitoyables, et dépourvue de tout respect de la dignité de la personne. Mais le pire dans l’exercice de la justice dans notre pays c’est l’impunité totale des dirigeants (politiques, soi-disant marabouts, hommes d’affaires) qui violent constamment la loi sans que rien ne leur soit reproché. Hors quand on met en place un règlement ont doit d’abord s’y conformer avant tous les autres. Dans une famille lorsque le père de famille décrète que personne ne sort au-delà de minuit, il ne doit pas attendre que tout le monde aille se coucher pour sortir. S’il le fait il peut être sûr que ses enfants vont aussi sortir derrière lui. Pour aller vers le développement, la justice doit être la même pour tous. Elle doit assurer la sécurité de chaque Sénégalais et celle de ses biens, de sorte personne ne puisse lui porter préjudice impunément. Dans un Etat de droit l’indépendance de la justice doit être un principe fondamental que l’on doit défendre à tout prix. Cette justice ne doit être assujettie à aucune pression, ni des politiques, ni des soi-disant marabouts, ni d’aucun autre groupe de pression.
L’EMPLOI L’emploi occupe le sixième rang de notre programme parce qu’il est une résultante des cinq premiers points. Pour créer des emplois stables, décents pour les populations, il faut d’abord éduquer et former ces populations dans les domaines qui sont porteurs et sur lesquelles notre économie va s’appuyer pour se développer, ensuite mettre en place des programmes qui emploieront ces contribuables-là dans les domaines bien définis de l’enseignement, de l’agriculture, de l’élevage, des infrastructures,…,à coté de ça il faut lui assurer une bonne santé et une justice qui le protège et qui protège ses droits ainsi que ceux des entreprises. |
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